On distingue deux grandes sources d’énergie : celles dites fossiles et celles dites renouvelables. Ainsi, on classe le fioul, le charbon et le gaz dans les premières, tandis que l’énergie solaire, la biomasse, l’hydraulique, la géothermie sont dans la deuxième catégorie. Toutes ont des spécificités propres, avantages et inconvénients. Consciente des enjeux écologiques, autant qu’économiques, la société Eni s’engage à réduire les conséquences liées à aux énergies polluantes, pour le bien de l’environnement et des populations.
Si elles produisent de l’électricité à bas coût, en revanche elles ne sont pas inépuisables. De plus, la situation géopolitique dans certains pays ne permet pas de garantir l’indépendance énergétique.
L’ÉLECTRICITÉ AU FIOUL
Le fioul est une énergie fossile, puissante, qui permet de faire quelques économies. Grâce à un seul litre, il est possible de libérer 10 Kw/heure. En revanche, la production d'électricité au fioul pollue beaucoup. Il a le défaut d’émettre une forte quantité de CO² et d’être en bonne partie responsable de l’effet de serre. Le fioul est dérivé du pétrole, aussi appelé « mazout », et si les réserves étaient importantes, elles ne sont pas infinies et tendent à s’amenuiser sérieusement.
Il s’agit également d’une source d’énergie polluante. Dans l’Hexagone, on utilise peu le charbon, contrairement au nucléaire. Pour créer de l'électricité par charbon , on utilise une chaudière. En chauffant l’eau on crée de la vapeur qui enclenche une turbine, qui elle-même fait tourner un alternateur. C’est en brûlant que le charbon émet beaucoup de dioxyde de carbone.
Elles présentent plusieurs avantages incontestables :
Elle permet de créer de l’électricité uniquement grâce au soleil et à sa chaleur. l'électricité solaire nécessite quelques pré-requis. Il faut disposer de panneaux photovoltaïques, d’un ondulateur et d’un compteur. Ce système de transformation de la chaleur du soleil en électricité tend à se développer, et permet de vendre le surplus de sa production. Dans le mix énergétique, le solaire prend une place de plus en plus grande comme électricité verte. La constitution des panneaux reste encore problématique mais tend à se régler avec de nouveaux matériaux.
Entre le réchauffement du soleil et la température élevée du magma, la terre produit de la chaleur : 10 à 14°C au sol en toute saison, 15 à 18°C à 100 mètres, 19 à 21°C à 200 mètres, etc. l'électricité par géothermie consiste à forer le sol pour aller récupérer cette chaleur, soit en injectant de l’eau dans les roches chaudes, soit en exploitant les sources d’eau chaude existantes. Qui dit eau chaude dit vapeur, qui va faire tourner une turbine qui entraîne un alternateur.
Les éoliennes produisent de l’électricité à partir du vent, qui fait tourner la turbine entraînant l’alternateur. l'électricité écolienne tend à se développer de plus en plus. Les progrès réalisés en termes d’équipements permettent même de stocker l’énergie pour pallier les vents faibles. Les riverains contestent les nuisances produites par les éoliennes. Ce problème est supprimé dans le développement des éoliennes en mer, qui ont par ailleurs un rendement nettement supérieur.
En produisant de l'électricité par biomasse, on fait d’une pierre deux coups : on élimine des déchets organiques tout en produisant de l’électricité. Les méthaniseurs agricoles se développent de plus en plus et permettent de gérer la question des effluents d’élevages.
La production d'électricité hydraulique utilise la force des marées ou des cours d’eau. La construction de nouveaux barrages est souvent contestée, comme ce fut le cas pour le barrage de Sivens, dans le Tarn. On leur reproche notamment, outre leur coût exorbitant, d’inonder des zones humides et des sites remarquables.
Si nous parvenons à fournir un mix électrique 100 % renouvelable, l’utilisation de la voiture électrique se développera de façon exponentielle. Son essor reste encore freiné par l’emploi de l’énergie nucléaire.
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